breloques et souvenirs

Breloques et souvenirs


Les breloques, introduction

Les pins

Il fut un temps où la moindre entreprise, la moindre association, le moindre commerce, avait à coeur de disposer de son propre Pins qui était offert à ses collaborateurs, ses fournisseurs ou ses clients.

J'en ai donc eu beaucoup, mais j'en ai peu gardé. Les quelques rescapés ont souvent une histoire pour moi, mais pour certains, je ne sais même pas comment ils sont arrivés entre mes mains.

J'avais un peu oublié leur existence puis un jour, je suis tombé sur la boite qui les contenait. En les regardant de près, je me suis aperçu que certains commençaient à se dégrader. Et oui, les Pins s'usent même si on ne s'en sert pas. Enfin, certains d'entre-eux.

Je les ai pris en photo avant que certains se décomposent complètement et maintenant, ils se retrouvent sur cette page.

Peut-être certains d'entre eux vous diront quelque chose et vous rappeleront des souvenirs. Dans ce cas, j'aurais atteint mon objectif.

Les Pins sont présentés en petit format. Si vous cliquez sur la vignette, ils apparaissent dans un format plus confortable !

Les porte-clés

A la différence des Pins, les portes-clés continuent de vivre leur vie mais elle n'a rien à voir avec la mode qui a sévi dans les années 1960.

Beaucoup d'anciens porte-clés publicitaires mettent en scène des marques aujourd'hui disparu et oubliées. Elles n'évoquent rien pour les plus jeunes et provoquent de la nostalgie pour les plus anciens qui les ont connues.

D'autres portes clés sont plutôt associés à des lieux, des événements, voire, des personnes lorsqu'ils sont personnalisés. Ils sont plus banals et n'ont souvent de signification particulière que pour leur propriétaire d'un temps.

Comme pour les Pins, je n'ai pas conservé grand chose et ceux que j'ai conservé ne sont pas forcément les plus intéressants que j'ai eu. Mais comme j'étais parti pour faire des photos, je les ai également proposé sur cette page.

Trucs en vrac

Les trucs en vrac regroupent de petits objects inclassables dans la mesure où je n'en ai en général qu'un seul exemplaire. Ils présentent de l'intérêt ou pas mais il y a quelques curiosités.

Les Pins

Les pins sont plus ou moins classés par dates pour que l'histoire associée à chacun d'eux fasse plus facilement sens. Les derniers pins sont ceux pour lequel je n'ai pas grand chose à raconter !

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Ce n’est pas vraiment un Pins mais ça y ressemble. En 1948, mon père est allé en Slovaquie (à l’époque, en Tchécoslovaquie, pays satellite de l’URSS), où il a rapporté quelques souvenirs et une série de cartes sur la construction d’une voie de chemin de fer. L’insigne accompagnait l’album dédicacé par une amie de l’époque.

Sur le pins est marqué "piste de la jeunesse" (Trat'mládeže), du moins je crois...

Si vous voulez en savoir plus, cliquez sur la vignette.

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Pour qui s'en souvient, Bull CP8 est l'inventeur de la carte à microprocesseur.

Vers 1985, mon chef de service à Supélec m’avait demandé de m’intéresser à cette nouvelle technologie et j’étais allé suivre une formation chez Bull.

J’ai ensuite beaucoup travaillé dans ce domaine et j’ai développé plusieurs applications de sécurité utilisant les cartes de l’époque dont la fameuse carte M4 ce qui a permis, à l’instigation de la Caisse d’Épargne, de créer la société Avant-Garde Informatique.

Bull CP8 et ses concurrents sont alors devenus mes fournisseurs et c’est à cette occasion que j’ai eu ce pins ainsi que d’autres breloques (un porte clé, visible plus loin et un porte post-it en forme de carte à puce).

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Créée en 1984, la technopole Rennes Atalante a pour objectif de favoriser les synergies entre les entreprises et les établissements de recherche et d'enseignement supérieur pour le développement économique de l'ensemble du département par l'innovation et la technologie. L'association Rennes Atalante assure l'animation et la promotion de la technopole de Rennes Saint-Malo.

J'ai été pas mal impliqué dans Rennes Atalante à l'époque où je travaillais à Rennes et j'avais reçu ce pins et d'autres bricoles à une occasion quelconque.

Un regret cependant. La page Wikipédia de 2023 sur le sujet indique : Il existe une compétence en sécurité des systèmes d'information sur la technopole, autour de la DGA Maîtrise de l'information (DGA-MI), de l'École des transmissions (ESAT), de l'IMT Atlantique (ex-Télécom Bretagne), de l'IRISA, CentraleSupélec (spécialisation Cybersécurité1 pour les élèves-ingénieurs et le Mastère Spécialisé Cybersécurité2 pour les étudiants post-master) et de l'École nationale supérieure d'ingénieurs de Bretagne Sud (ENSIBS), formation par alternance en cyberdéfense.

C'est parfaitement exact sauf que... Tout cela s'est fait tardivement et la technopole aurait pu être beaucoup plus reconnue si elle avait saisi la balle au bond.

En 1995, j’avais exposé aux membres de l’association les points suivants :

  • Les télécoms, le fer de lance de la technopole, était en perte de vitesse, ce qui s’est traduit quelques temps après par la fermeture de la plupart des industries du domaine. Heureusement, les services ont pu prendre le relai mais Rennes Atalante n’était qu’une zone de compétence parmi d’autres.
  • Par contre, il y avait l’émergence d’une forte activité sécurité grâce à la présence du Celar (DGA/MI), d’AQL et son laboratoire d’évaluation de la sécurité, du CCETT avec l’accès conditionnel aux services et la cryptographie, etc. Et ce regroupement de compétence était unique en France, hors Paris bien sûr.

Mais à l’époque, peu de gens comprenait bien ce domaine et l'occasion a été perdue.

Vers 2000, avec un collègue de Supélec, on de nouveau essayé de convaincre la région de se positionner sur ce créneau alors que l’État lançait un plan de développement régional dont j’ai oublié le nom. L’activité avait encore grossi avec le positionnement de Supélec et de l’ENST-Bretagne (Institut Mines Télécom Atlantique) dans le domaine.

Encore raté, l’INRIA (IRISA) ayant fait pression (d'après ce que j'ai compris) pour que le pôle reste centré sur les réseaux.

Finalement, avec près de 15 ans de retard, ce pôle sera finalement créé sous l’impulsion de Le Drian, alors ministre de la défense.

Certains diront que l’important, c’est qu’il ait été créé.

Oui, sans doute.

Mais le positionnement de Rennes aurait pu être beaucoup plus fort et reconnu s’il l’avait été réalisé plus tôt.

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En 1986, la Caisse d’Épargne a demandé à Supélec de développer une machine de banque pour gérer les cartes à puce bancaires qui étaient émises à titre expérimental en Bretagne. Je travaillais alors en tant qu’enseignant chercheur à Supélec et mon chef de service qui m’avait demandé de travailler sur cette nouvelle technologie m’a confié le projet.

La machine de banque a été un succès technique (deux versions, une pour les agences et une de démonstration avec restitution vocale) et la Caisse d’Épargne a souhaité créer une société, Avant-Garde Informatique (démarrée en 1987), dont j’ai été un des cofondateurs et un des directeurs, pour valoriser les réalisations que j’avais fait dans ce domaine.

Peu après, la Caisse d’Épargne a modernisé son logo en prenant exemple sur celui de Citroën (le fond rouge était devenu très à la mode). C’est à cette occasion que j’ai reçu ce pins.

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Le CCETT (Centre commun d’études en télécommunications et télédiffusion) était un centre de recherche commun de France Télécom et de Télédiffusion de France.

Il était installé à Rennes et une de ses activités a été de développer l’accès conditionnel aux services télévisés à base de cartes à puce. J’ai participé à divers projets de recherche alors que j’étais à l’époque chez Avant-Garde Informatique dont j’étais un des fondateurs.

J’ai aussi travaillé par la suite sur d’autres projets du CCETT, particulièrement dans le domaine de la cryptographie appliquée avec en particulier, Louis-Claude Guillou.

Ce pins a été émis en 1992 pour fêter les 20 ans d'existence du centre.

Après le retrait de TDF, le CCETT est devenu un centre de recherche de France Telecom mais a conservé son nom d'origine.

Je suis passé devant le CCETT en 2022. Ca devait faire 15 ans que ça ne m’était pas arrivé. Le bâtiment était en cours de destruction…

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En 1987, les membres de la technopole de Rennes Atalante décident de la mise en place d'un restaurant inter-entreprises. C'est la société Breizh Restauration qui remportera le marché.

Comme la technopole veut promouvoir son une image high-tech, elle cherche une solution de paiement originale. J'avais développé un tel système de paiement à base de cartes à puce utilisées en porte-monnaie électronique pour le restaurant universitaire de Supelec l'année précédente et c'est ce système qui sera retenu. Comme entre-temps, j'avais participé à la création de la société Avant-Garde Informatique, c'est elle qui assurera l'industrialisation du produit.

Ca ne s'est pas fait sans peine. Et finalement, pour des raisons de coût, le porte-monaie électronique se transformera en simple badge (ça évitait son renouvellement) allant chercher les informations de paiement sur une base de données centralisées.

J'ai beaucoup apprécié ce client et je crois que cela a été réciproque. Après quelques premières semaines difficiles (le réseau local du système ne fonctionnait pas la veille du démarrage du restaurant et lorsqu'il a fonctionné, il présentait un énorme bug qui m'a obligé à faire des contorsions informatique pour le contourner. Il a été remplacé l'année suivante par quelque chose de plus solide !), le système a donné entière satisfaction et a été mis en place dans d'autres restaurant.

En 1999, alors que j'avais quitté "ma" société et que son actionnaire principal (la Caisse d'Epargne) l'avait fermée quelques temps après, Breizh restauration m'a appelé pour me demander ce qui allait se passer en l'an 2000.

Je me souvenais suffisament du programme pour lui indiquer qu'il ne passait pas le millénaire. J'avais même commenté ce point dans le programme écrit en 1986. Je m'étais dit à l'époque que dans 13 ou 14 ans, le système aurait au moins été changé deux ou trois fois et qu'on avait le temps de voir venir.

Et non ! Breizh restauration m'a dit qu'il était très content de ce système et que les autres qu'il avait testé était beaucoup moins complet et beaucoup moins pratiques.

Malheureusement, je ne pouvais rien faire pour eux (en quittant Avant-garde Informatique, j'avais abandonné "mes droits" sur cette application dont je ne disposais plus). Et la société avait été fermée en 1997 de mémoire.

Il a donc du acheter un nouveau système plus cher et moins bien.

Je suis passé devant le restaurant interentreprise en 2022. Ca devait faire 15 ans que je n'étais pas retourné dans ce coin qui avait beaucoup changé, surtout depuis la mise en place de la deuxième ligne de métro à Rennes.

Le restaurant semblait abandonné et probablement, voué à la destruction, comme beaucoup d'autres bâtiments de l'époque héroïque : le CCETT, l'impressionnante pyramide de verre qui était le siège de la Caisse d'Epargne de Bretagne, le beau bâtiment de Télédiffusion de France (TDF) qui contenait le premier studio entièrement numérique, etc.

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Alors que je réalisais le système de paiement du restaurant inter-entreprises Breizh Restauration (voir juste au-dessus), le patron du restaurant du centre commercial Les long champs (de mémoire, M. Barbarin) qui n’était pas très content de voir un concurrent lui voler sa clientèle (c’était le seul restaurant un peu grand chez qui beaucoup de personnes qui travaillaient dans la technopole de Rennes Atalante pouvaient se restaurer) m’avait demandé des renseignements sur les modalités d’accès à ce futur restaurant.

Il n’y avait rien de secret et je l’ai renseigné.

En pratique, ses craintes se sont avérées infondées. La technopole s’est très vite développée et rapidement, les capacités d’accès du restaurant inter-entreprises se sont avérées insuffisantes (même après la construction d’un étage supplémentaire).

Le restaurant des Long Champs n’a pas périclité. D’autres se sont mêmes ouvert pour satisfaire la demande et finalement, tout s’est bien passé pour tout le monde.

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Le Ship-Shop est le nom d’un boui-boui de la rue de Saint-Malo à Rennes (près de la place Saint-Anne) qui était alors (années 1980), le haut lieu des bars rock.

On pouvait y diner à minuit (ça m’est arrivé) ou y déjeuner. La cuisine y était très bonne et le pain, délicieux.

Et puis le patron en a eu assez. Il est parti en Guadeloupe comme représentant de produits médicaux.

De toute façon, la rue de Saint-Malo s’est embourgeoisée et tous ces bouis-bouis ont été remplacés par d’autres plus sages qui faisaient moins de bruits. Donc il a eu raison de partir.

Si vous voulez plus de photos sur le Ship-Shop et son patron, cliquez sur la vignette.

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Ce Pins a été émis alors que France Telecom était partenaire des jeux d’hiver d’Albertville en 1992.

Cette année-là, j’étais encore pour quelques temps le directeur technique d’Avant-Garde informatique et nous avions remporté l’année précédente un énorme contrat (pour notre entreprise) avec la direction des réseaux extérieurs de France Télécom.

Je m’étais opposé à ce contrat trop gros pour nous mais le DG en a décidé autrement. Étonnamment, le contrat s’est plutôt bien passé au début grâce au talent particulier de notre chef de projet. Mais il est parti en cours de route chez notre actionnaire principal, la Caisse d’Épargne, chez qui il a fait une carrière assez fulgurante.

Le projet s’est ensuite mal passé mais je n’ai pas vu sa fin. J’étais alors chez AQL.

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Dans les années 1990, j’achetais principalement des ordinateurs Samsung pour mon entreprise et mes clients.

Mon fournisseur de l’époque m’avait alors fait profiter d’une invitation de Samsung pour aller en Corée visiter les usines et centres de recherche.

C’était la première fois que j’allais en Asie et cette visite a été très intéressante, au point où j’ai envisagé par la suite d’aller m’installer là-bas pour travailler chez Samsung (à l’époque, Samsung recrutait des ingénieurs occidentaux pour accélérer son développement).

J'ai eu l'occasion d'y retourner par la suite mais dans le cadre des missions officielles de l'ANSSI où j'ai travaillé.

Le pins nous a été donné à l’arrivé à l’hôtel par les représentants de Samsung qui nous ont dit la chose suivante : « si vous vous promenez dans Seoul, et en particulier, si vous allé à Itaewon (une rue commerçante importante à Seoul), arborez ce badge en évidence et vous n’aurez aucun ennui. »

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Ce pins n'a rien à voir avec mon activité professionnelle. Mon père achetait régulièrement des appareils photos (la photographe avait été un de ses métiers dans sa jeunesse) et c'est peut-être à cette occasion qu'il l'a reçu et que je l'ai ensuite récupéré. Mais ça me donne l'occasion de raconter une petite anecdote.

Vers 1992, j’ai eu besoin d’acheter un nouvel appareil photo et mon choix s’était orienté vers un Olympus IS1000.

Mon père m’amène alors chez un revendeur de sa connaissance (il en connaissait un paquet sur Paris). J’essaye l’appareil, et il me plait.

Le magasin affichait une remise exceptionnelle de 15 ou 20% sur tout achat supérieur à un certain montant. L’olympus était loin d’atteindre ce montant mais mon père m’a dit alors qu’il lorgnait sur un certain Nikon et qu’il allait profiter de l’occasion pour l’acheter.

Nous avons donc obtenu la remise en question.

La semaine suivante, mon père rendait l’appareil en expliquant qu’il ne lui convenait pas. Il était suffisamment connu dans le milieu pour qu’il n’y ait pas de discussion et il a été remboursé.

Voilà donc comment j’ai obtenu une ristourne sur mon Olympus.

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Rien d'original ici. J'ai fait une grande partie de ma carrière en Bretagne et même lorsque j'ai travaillé à Paris, j'ai continué à habiter près de Rennes...

La photo est un peu trafiquée car le "G" de région s'était désintégré ! Je l'ai refait avec Gimp.

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En tant qu'enseigneant chercheur à Supélec au début des années 1980, j'ai participé à plusieurs "forum supélec". Je ne sais pas de quand date celui qui correspond à ce pins.

Le Forum Supélec a plusieurs objectifs. A une époque, le premier semblait être d'inviter de jeunes personnes d'écoles dont l'effectif était plus fréquenté par la gente féminine. Par exemple, au forum de Gif sur Yvettes, les étudiantes de l'Ecole polytechniques féminine (EPF), école alors exlusivement réservée aux filles, étaient des candidates idéales !

Plus sérieusement, le forum avait aussi pour objectifs de faire connaitre l'école à de potentiels futurs candidats et de mettre en relation les étudiants de l'école avec les entreprises.

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AQL : l'acronyme signifie Alliance Qualité Logiciel. La société a été fondée en 1988 par Thao Lane (fondateur de la société OST) et Stéphane Miège (chef du service informatique de Supélec). A l'époque, la certification qualité commençait à prendre un certain essor en France et AQL a été la première PME française à se voir certifiée ISO9001 dans le domaine de la production du logiciel.

En 1992, j'ai intégré cette société pour y monter et développer l'activité sécurité informatique. En quelques années, AQL deviendra une des plus importantes sociétés françaises dans le domaine de la sécurité technique, avec comme principaux clients, le ministère de la défense (qui restera longtemps le client le plus important), des banques, France télécom, des sociétés industrielles, etc.

Parmi ses titres de noblesse, AQL a été un des premiers laboratoire d'évaluation de la sécurité agréé par la Direction Centrale de la Sécurité des Systèmes d'Information (DCSSI, devenue ensuite l'Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d'Information (ANSSI)).

Beaucoup des personnes qui sont passés dans mon équipe on fait de belles carrières dans le domaine, certains ont même monté leur société. Car oui, il faut le préciser, AQL a été vendue à la société Silicomp en 2000 et ça a été la catastrophe pour cette activité qui a commencé à péricliter du fait des pratiques pour le moins inadaptées du nouveau propriétaire.

J'ai quitté Silicomp-AQL pour rejoindre la DCSSI qui était alors une direction du Secrétariat Général de la Défense Nationale (SGDN, devenu ensuite Secrétariat Général de la Défense et de la Sécurité Nationale (SGDSN)), dépendant du premier ministre.

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En 1998, je suis devenu auditeur de l'institut des hautes études de la défense nationale (IHEDN). Le Pins ci-joint est celui de l'institut.

J'avais de plus en plus de relations avec le ministère de la défense et, peut-être aussi à cause de mon service militaire que j'avais effectué comme scientifique du contingent à l'Ecole supérieure de guerre, j'avais un certain intérêt pour ce milieu.

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L’ESAT est l’École supérieure et d’application des transmissions. Elle est l’héritière de l’ESEAT (École supérieure de l’électronique de l’armée de terre) et est ensuite devenue l’ETRS (École des transmissions), perdant son « supérieure » puisqu’elle ne formait plus de BAC+5.

J’ai eu beaucoup de relations avec cette école sous ses différents noms jusque dans les années 2000. D’abord lorsque j’étais enseignant chercheur à Supélec (je donnais des cours à l’ESEAT et j’encadrais des stagiaires), puis ensuite, alors que je travaillais à AQL, parce que j’ai lancé la création d’un mastère spécialisé en sécurité avec Supélec et l’ENST Bretagne (Mines-telecom). L’ESAT a fait partie des partenaires avec d’autres établissements de la défense et la DCSSI.

À cette époque, l’école était commandée par le Général Desvignes que j’avais connu alors qu’il était auparavant chef du SCSSI (Service central de la sécurité des systèmes d’information, devenu DCSSI puis ANSSI).

Une petite anecdote à propos de la création de ce mastère : le Général Desvignes m’avait dit qu’il acceptait d’être partenaire de ce mastère à condition que l’ESAT puisse y donner 80 heures de cours par an. J’étais un peu interloqué mais j’acceptais. C’est Éric Filiol qui a assuré ces 80 heures et pour ce que j’en ai su, il a été très apprécié des étudiants ce qui ne m’a pas beaucoup étonné (je le connaissais avant qu’il soit à l’ESAT).

Lors de son départ de l’ESAT, le Général Desvignes m’a invité à la cérémonie de passation (ou de fin) de commandement et c’est à cette occasion que j’ai reçu ce pins et quelques autres breloques.

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La BNP a été un de mes clients. Et j'ai par ailleurs été invité à y faire une conférence sur la sécurité (de mémoire, la signature électronique, les dispositifs sécurisés, la réglementation française et européenne à ce sujet).Je pense que c'est à cette occasion que j'ai récupéré ce pins ainsi qu'une grosse médaille !

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La Direction centrale de la sécurité des systèmes d'information (DCSSI) était une direction du Secrétariat général de la sécurité et de la défense nationale (SGDN devenu SGDSN). Lorsqu'elle est devenue l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information, elle est devenue un organisme sous tutelle du SGDSN et qui dépend du premier ministre.

J'ai été embauché à la DCSSI en 2004 et hormis une période de deux ans de retour dans le privé, j'y suis resté jusqu'à mon départ à la retraite en 2021, soit 15 ans.

Evidemment, travaillant au SGDSN ou sous tutelle du SGDSN, je me devais d'avoir le pins de cet organisme ! Par contre, je n'ai pu acheter le pins de l'ANSSI qui était toujours indisponible lorsque je me décidais.

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En 2010, j’ai été le représentant de la France dans la signature d’un accord européen sur la sécurité informatique. Mon équipe et mes homologues allemand et hollandais étaient les principaux acteurs impliqués dans la rédaction de cet accord (SOG-IS).

Cette signature s’est faite en Espagne, dans la région de Saragosse, et c’est à cette occasion que j’ai reçu ce pins.

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Il s'agit d'un des derniers pins que j'ai reçu, probablement en 2014. Je travaillais alors dans le domaine de la sécurité chez un opérateur de moyens de paiement par carte, une assez mauvaise expérience pour moi, et j'ai eu l'occasion de faire la tournée des fabricants de distributeurs de billets à propos de problèmes de sécurité potentiels.

J'ai été assez surpris de recevoir ce pins alors que la mode était passée depuis déjà longtemps.

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Mon grand père maternel a fait toute sa carrière au Comptoir Lyon-Alemand-Louyot (ou CLAL), des années 1920 jusqu'en 1965.

Ce fleuron de l'industrie française, créé en 1800, a disparu en 1996. Plus exactement, il a été revendu en plusieur morceaux, celui qui continue de s'appeler CLAL appartenant (en 2023) à Cookson.

Si vous ne connaissez pas cette entreprise, vous pouvez consulter la page que j'ai consacré à son sujet (cliquez sur la vignette) et vous y découvrirez pas mal d'informations, comme la plaquette de l'entreprise en 1965, des échanges entre l'usine et le siège de la succursale du Caire en Egypte de 1926 à 1930 environ, et pas mal d'autres choses.

Si vous êtes pressé, vous pouvez aussi consulter la page Wikipédia que j'ai initié et qui a été complété par d'autres depuis.

J'ai trouvé ce pins sur eBay un peu par hasard. Il ne coûtait pas trop cher, je l'ai acheté. Dans la réalité, il présente un petit défaut que j'ai corrigé avec Gimp (un éclat dans l'émail blanc).

Le lion faisait partie du logo de la société en 1965 avec d'autres motifs. Peut-être pour rappeler un de ses fondateurs, Monsieur Lyon, l'autre fondateur étant Mademoiselle Alemand.

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Une personne de ma famille a travaillé chez Elf. Je suppose que c'est pourquoi je dispose de ce pins.

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Puisqu’on est dans le pétrole (voir ci-dessus), restons-y sauf que je n’ai aucune idée de la façon dont je l’ai récupéré. Peut-être en faisant un plein…

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Je ne sais absolument pas comment ce Pins, datant probablement de 2003, est arrivé entre mes mains. Et j'ai eu la surprise de constater qu'Arlette la tortue d'alerte, existait encore dans les années 2020. Voici ce que j'ai trouvé sur le site "lesbonsrefelexes.com" sur ce qu'est cette tortue :

Créé à l’occasion de la campagne d’information régionale de 2003, le dessin animé Arlette, la tortue d’Alerte vise à sensibiliser les plus petits (écoles maternelles et élémentaires) aux risques industriels majeurs et aux bons comportements à adopter en cas d’alerte. Ce nouveau guide pédagogique est destiné à accompagner les enseignants souhaitant travailler avec leur classe sur ce dessin animé et les messages qu’il délivre.

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Eurelec était une école par correspondance visant à former des techniciens en électronique. Son histoire est sur cette page.

J'ai récupéré cette pin par un ami qui m'a donné les cours qu'avait suivis son père. Le Pins se trouvait dans le matériel qui accompagnait les cours.

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Ma fille a étudié le chinois et travaillé à Taïwan où elle est allée plusieurs fois. Je suppose que je lui ai volé ce pins.

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Agriade : il semble qu'il y ait eu un restaurant ou une chaine de restaurants portant ce nom. J'avoue que je n'en ai plus aucun souvenir...

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Je ne sais plus à quelle occasion j’ai récupéré ce pins. La Cour Saint Germain est un restaurant qui existait toujours en 2022 mais je n’en ai aucun souvenir.

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Pins publicitaire pour les chocolats Lindt. Aucun souvenir de son origine.

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Je ne connais rien de l'histoire de ce pins dont je ne sais pas comment il est arrivé entre mes mains. Si quelqu'un à une idée...

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Je ne sais plus comment j'ai obtenu ce pins mais une partie de ma famille vivant en région parisienne, ça ne m'étonnerait pas qu'il vienne de chez ma mère ou mon père.

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Une partie de la famille de ma femme est originaire de cette région (Pyrénnées orientales) et c'est sans doute par elle que j'ai récupéré ce pins.

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Même si j'ai rencontré quelques officiels US dans ma carrière, je ne pense pas que ce pins provienne d'une telle rencontre. Donc je ne sais pas d'où il vient.

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Aucune idée de la façon dont j'ai eu ce pins sans grand intérêt du coup.

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Aucune idée de ce que ça peut être.

 

Les portes-clés

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La fondation des (orphelins) apprentis d'Auteuil a déjà une longue histoire que je vous laisse découvrir sur Wikipédia. Le porte-clés présenté ici est récent. Je l'ai reçu par la poste car je dois être dans leur liste de diffusion dela fondation.

Cette fondation m'a permis de faire connaissance avec M. Yves Salmon, aujourd'hui décédé, qui a été élève de l'école pendant la seconde guerre mondiale et qui a eu Lucien Chrétien comme professeur (dont vous trouverez plusieurs ouvrages numérisés en OCR sur ce site). Incidemment, j'ai découvert qu'une de mes grande tante (soeur dominicaine) a été en relation avec cette fondation.

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Si Vis Pacem Para bellum (si tu veux la paix, prépare la guerre). Telle était la devise de l'école supérieure de guerre située à l'école militaire à Paris. Elle s'est ensuite appelée le collège interarmées de défense (c'est moins classe mais plus politiquement correct) puis est devenue l'école de guerre (c'est moins politiquement correct et moins classe).

J'y ai fait mon service militaire en tant que scientifique du contingent et ça a été assez passionnant.

Par contre, le porte clé mériterait d'être réargenté !

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Durant mes études à Supélec, il y avait dans la promotion plusieurs étrangers (2 brésiliens, un vénézuélien, un mexicain), généralement plus âgés que les étudiants français et qui venaient (en famille pour certains) en France pour étudier les réseaux. Et oui, à cette époque, la France était un haut-lieu de formation dans ce domaine technique.

L'un d'eux m'avait donné ce porte-clés que j'ai conservé précieusement. D'un côté, on a une image qui symbolise la ville de Brasilia (ou lui et sa famille habitait à l'époque) et de l'autre, une place pour inscrire son identité et son groupe sanguin.

On est resté en relation pendant quelques temps et puis on s'est perdu de vue. Enfin, pas tout à fait. j'ai su qu'il avait quitté le domaine des réseaux pour reprendre les vignes de son beau père. Il produisait donc du vin la dernière fois que j'ai eu de ses nouvelles.

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Porte-clés représentant le logo de Bull à partir de 1976 jusqu'en 2006. Celui-ci est plaqué argent (parait-il). Il a aussi existé en version pins de couleur dorée.

La symbolique associée à ce logo est la suivante : l'arbre, symbole de vie, de croissance et d'harmonie, a été choisi par Bull pour définir son identité car il illustre une conception biologique des systèmes d'information. De même que l'arbre vit de la sève qui circule dans ses rameaux, l'entreprise pour grandir en taille et en puissance, dépend d'un système complexe d'information et de communication, et ce système doit s'adapter en permanence (rapport annuel de Bull de 1986).

Du fait de mon activité dans les cartes à puce et autres, j'ai eu de nombreux contact avec cette société. j'ai aussi un pins de Bull CP8 représentant une carte à puce et sur lequel j'en dis un peu plus sur mes relations avec cette société.

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Porte-clés publicitaire du garage central du Perreux, situé au 39 bis avenue Ledru-Rollin au Perreux sur Marne (94), juste à côté du cinéma Le Palais du Parc.

Il doit dater des années 1980 et c'est là que j'ai acheté 20000F ma première voiture (d'occasion), une Peugot 104.

Cliquez sur la vignette pour avoir en grand la photo du carosse en 1981 avec moi dedans.

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Une personne de ma famille a travaillé chez Elf et m'a donné ce convertisseur Francs-Euros. Beaucoup d'entreprises avaient sorti des convertisseurs oublicitaires au moment du passage à l'Euro.

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Porte-clés publicitaire pour les serrures Bricard.

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Porte-clés publicitaire du grand hotel d'Angleterre à Rouen, de son restaurant le Régent et de son bar Le Scotch. J'ai l'impression qu'en 2023, tout cela n'existait plus.

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Comment ai-je eu ce porte clé publicitaire de la société DIAL spécialisée dans la location ? Aucune idée. La société ne semble plus exister en France, si tant est qu'elle ait existé dans notre pays.

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Porte-clés souvenir des années 1980 de la ville de Bruges.

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Rien à dire de particulier sur ce porte-clés à part qu'il est typique de ceux qui foisonnaient dans les années 1960.

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Ce porte clé à l'emblème de la Vendée a probablement été acheté à l'Ile d'Yeu dans les années 1970. Pourquoi l'Ile d'Yeu ? Suivez le lien via la vignette.

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Porte-clés de la banque SOVAC spécialisée dans les crédits immobiliers. Je n'ai pas l'impression qu'elle soit très active depuis le début des années 2000. Je ne sais pas comment j'ai eu ce porte-clés qui semble assez ancien.

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Porte-clés de Saint Christophe. A une époque, beaucoup de conducteur d'automobiles avaient une médaille de Saint Christophe dans leur voiture ou un portes-clés à l'effigie du saint : ce saint est supposé prémunir contre les accidents.

De l'autre côté, le blason de la ville de Cordes.

Ce porte clé appartenait à quelqu'un de ma famille.

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Porte-clés de Saint Éloi considéré comme le patron des ouvriers. Je ne sais pas comment j'ai eu ce porte-clés.

 

Trucs en vrac

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Ce petit objet m'avait été donné lors d'une visite au KISA (Korean Intelligence Service Agency) en Corée du sud. Il se met à la ceinture et peut s'ouvrir pour donner accès à une montre. Bon, la montre consomme les piles à grande vitesse, peut-être à cause du microphone qui doit nécessairement se trouver caché dans le dispositif :-)

Mais c'est sympa quand même.

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L’ESAT est l’École supérieure et d’application des transmissions. Elle est l’héritière de l’ESEAT (École supérieure de l’électronique de l’armée de terre) et est ensuite devenue l’ETRS (École des transmissions), perdant son « supérieure » puisqu’elle ne formait plus de BAC+5.

J'ai déjà expliqué dans la section Pins les relations que j'ai eu avec cette école (voir ici pour plus de détails).

Il s'agit d'une sorte d'agrafe mais ce qui est intéressant est le slogan "matrise de l'information". Je ne sais pas s'ils ont eu le droit de le conserver car quelques temps après, le Centre d'Electronique de l'Armement situé à Bruz près de Rennes a changé de nom pour s'appeler DGA/MI pour Délégation générale pour l'armement / Maitrise de l'information.

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J'ai déjà expliqué dans la section Pins les relations que j'ai eu avec Bull CP8 (voir ici pour plus de détails).

Il s'agit d'un lourd porte post-it en métal qui comporte une gravure de puce stylisée, l'ensemble étant censé rappeler une carte à puce.

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Lourd presse-papiers en métal (environ 12cm de diamètre) distribué à l'occasion des 20 ans de ST Microelectronics. A l'intérieur se trouve un stylo (jamais utilisé).

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J'ai reçu cette pince à cravate avec d'autres bricoles lors de la signature d'un accord européen à Saragosse en Espagne. J'en parle un peu plus ici.

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Ayant travaillé à l'ANSSI (Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information) sous tutelle du SGDSN (Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale) , il était normal que j'ai cet insigne. J'ai aussi le Pins mais marqué SGDN (son nom d'avant...).

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Ayant travaillé à l'ANSSI (Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information), il était normal que j'ai cet insigne !.